mardi 29 juin 2010

Reprise...

Pour compléter mon post sur l'alternance... mon année a été chargée, donc j'ai un peu délaissé le blog... il ne me reste plus que le mémoire pour septembre et l'année est finie. Je pense donc reprendre progressivement ce blog.

A bientôt !

mardi 22 septembre 2009

l'alternance en études supérieures 2 : point de vue critique




Après avoir fait un petit tour légal des contrats en alternance, je vous propose maintenant un point de vue critique.




Les points positifs de l'alternance pour les élèves :

  • Un CV qui s'enrichie d'une ou plusieurs années d'expérience
  • Une formation gratuite
  • Une formation rémunérée qui permet de faire des études supérieures même lorsque l'on n'a pas forcément les moyens (ni de bourses, classe moyenne quoi)...
  • Une réelle compréhension du monde du travail et donc un meilleur recul sur ce que l'on apprend en cours
  • Une meilleure maturité qui peut conduire à des échanges plus intéressants avec les intervenants
Les points plus délicats :
  • La difficulté parfois, de trouver une entreprise, qui préfère prendre des stagiaires "là à plein temps et moins cher"...
  • La méconnaissance des entreprises du mode de l'alternance et des obligations qui en découlent
  • D'où un rythme bien souvent très fatiguant pour s'investir dans l'entreprise à hauteur des responsabilités que l'on souhaite avoir (qui s'accroissent avec les années et le diplôme) et la nécessité de réaliser les travaux pour les cours, bien souvent en groupe...
  • Des missions précises et en totale adéquation avec la formation et le projet professionnel délicates à trouver. Avis personnel : vous pouvez être moins précis en début d'étude mais la dernière année est cruciale et conditionnera vos emplois futurs
  • La difficulté de faire la différence entre bonnes et mauvaises formations (point développé dans la partie 1)
Pour des témoignages d'étudiants à ce sujet : un article critique de l'étudiant

lundi 21 septembre 2009

L'alternance en études supérieures 1 : point règlementaire


Aujourd'hui est le jour de la rentrée de ma dernière année universitaire.
A cette occasion, j'ai souhaité faire un point sur l'alternance en études supérieures. Pourquoi ? Car à force de lectures et d'interventions sur différents forums étudiants, j'ai pu me rendre compte de la confusion qui régnait sur ce thème parmi les étudiants.


Comment puis-je alors à mon tour donner des conseils ? Déjà par 2 ans de pratiques de l'alternance, puis par un intérêt personnel pour l'orientation qui m'a donné envie de fouiller plus amplement.


1. L'alternance c'est aussi possible après le bac ?


Et bien oui, outres les très connus métiers artisanaux en BEP et BAC pro, l'alternance c'est aussi au dessus du BAC !


Dans quelles filières ?
BTS / DUT / licences pro / master 1 et master 2 en université/ diplôme d'ingénieur / diplôme d'école de commerce.




2. Quels sont les différents statuts ?


Il existe en effet plusieurs statuts, puisque l'alternance signifie seulement que vous "alternez" entre l'école et l'entreprise, mais ne désigne pas un statut particulier.


L'apprentissage
C'est le cadre le plus avantageux, aussi bien pour les entreprises que pour les étudiants.
De plus c'est un gage de qualité de la formation, puisque l'apprentissage n'est autorisé que gérer par un CFA (Centre de Formations des Apprentis), souvent dans le cadre de partenariats avec une université ou une école, dont le programme mène à un diplôme reconnu par l'Etat.

Les modalités 
  • il faut avoir moins de 26 ans
  • le contrat est conclu pour la durée de la formation
  • vous êtes exonéré de charges salariales (BRUT = NET)
  • vous êtes exonéré d'impôts dans la limite du SMIC
  • vous êtes salarié de l'entreprise et avez le droit à ce titre :
    • à la sécurité sociale "classique"
    • aux avantages CE (tickets resto, cantine, bons de réductions...)
    • à 5 semaines de congés payés par an
  • mais vous avez aussi un devoir :
    • devoir de présence en cours et en entreprise (feuille d'émargement en cours)
  • vous gardez aussi le statut étudiant et ses avantages (carte d'étudiant, tarifs réduits, carte imagin'r...)
Le salaire

le salaire indiqué par cette grille est un salaire minimum légal, vous pouvez bien-sûr négocier ce salaire à la hausse.


SMIC mensuel : 1 337.70 € (au 1er juillet 2009)
1re année
Avant 18 ans
De 18 à 20 ans (1)
21 ans et plus (1)
25% du SMIC
41% du SMIC
53% du SMIC *
334,43 €
548,46 €
708,98 €
2e année
Avant 18 ans
De 18 à 20 ans
21 ans et plus
37% du SMIC
49% du SMIC
61% du SMIC *
494,95 €
655,47 €
816,00 €
3e année
Avant 18 ans
De 18 à 20 ans
21 ans et plus
53% du SMIC
65% du SMIC
78% du SMIC *
708,98 €
869,51 €
1 043,41 €
source : l'apprenti




Vous pouvez d'ailleurs faire des simulations de salaire .


c'est accompagné de plusieurs textes de lois de références vous permettant de comprendre le calcul et de faire valoir vos droits.




Le contrat de professionnalisation
C'est le cadre le plus utilisé après l'apprentissage, entre autre par les écoles proposant des formations sortant du cadre des diplômes reconnus par l'Etat (attention il peut y avoir des exceptions).








Les modalités
  • il faut avoir moins de 26 ans ou être inscrit comme demandeur d'emploi
  • le contrat est conclu pour 1 an et ne peut être renouvelé 
  • vous n'êtes pas exonéré de charges salariales (charges d'environ 20% du salaire)
  • vous êtes salarié de l'entreprise et avez le droit à ce titre :
    • à la sécurité sociale "classique"
    • aux avantages CE (tickets resto, cantine, bons de réductions...)
    • à 5 semaines de congés payés par an
  • mais vous avez aussi un devoir :
    • devoir de présence en cours et en entreprise (feuille d'émargement en cours).
  • vous gardez aussi le statut étudiant et ses avantages (carte d'étudiant, tarifs réduits, carte imagin'r...)
Le salaire


le salaire indiqué par cette grille est un salaire minimum légal, vous pouvez bien-sûr négocier ce salaire à la hausse.



Age
Formation ou qualification de base
ou demandeur d'emploi

Au moins égale à celle d'un baccalauréat professionnel
ou d'un titre ou diplôme à finalité professionnelle de même niveau

Moins de 21 ans
55% du SMIC 35H soit 735,74 EUR
65% du SMIC 35H soit 869,51 EUR
21 ans et plus
70% du SMIC 35H soit 936,39 EUR
80% du SMIC 35H soit 1.070,16 EUR
26 ans et plus
SMIC 35H soit 1.337,70 EUR
ou 85%
SMIC 35H soit 1.337,70 EUR
ou 85%



source 






Le stage alterné
C'est à mon sens le cadre utilisé le plus "abusif", les écoles proposant cette solution sont souvent à proscrire...


En effet vous restez étudiant et n'êtes pas salarié de l'entreprise... 
  • vous ne disposez donc pas des avantages nommés précédemment
  • vous travaillez néanmoins autant (minimum 50% du temps)
  • vous êtes payés selon une convention de stage soit 31,1% du smic (environ 400 euros par mois)
  • cela représentera souvent moins sur votre CV.




3. En résumé le cadre aide à choisir sa formation




En effet  l'apprentissage étant soumis à des réglementations strictes, il est bien souvent garant d'une "bonne formation".


Quelques indices pour ne pas être déçu par sa formation:
  • Essayer de trouver une formation en apprentissage;
  • Dans tous les cas toujours demander à ce qu'elle soit reconnue par l'Etat, car même si vous ne voulez pas être fonctionnaire (argument que les autres écoles donneront), cela peut se répercuter dans les grilles de salaires des entreprises;
  • Ne fuyez pas les écoles avec un processus de sélection rigoureux (plus que des tests de façade), c'est souvent un gage de qualité pour les cours et le niveau de la classe;
  • Bien vérifier les cours et ne pas se reporter seulement à l'intitulé de la formation pour savoir si cela correspond à vos attentes;
  • Vérifier que les débouchés correspondent à votre projet professionnel;
  • Demander si les écoles accompagnent à la recherche d'entreprise, si oui, comment ? (attention aux listes de "partenaires" toutes les écoles ont bien souvent les mêmes).




Sur ce, je vous souhaite bonne chance dans vos recherches et vous attend pour le n°2 demain qui aura un point de vue plus critique sur l'apprentissage.








jeudi 17 septembre 2009

Le RSA pour les jeunes : de la poudre aux yeux

Message en réaction à l'article des Echos : Le gouvernement envisage d'accorder le RSA aux jeunes actifs

Reprise entre guillemets des passages de l'article et réaction en dessous.

« Nicolas Sarkozy doit annoncer à la fin du mois des mesures pour les 16-25 ans. Ils pourraient avoir accès au revenu de solidarité active à condition d'avoir travaillé deux ans au cours des trois dernières années.
Le RSA serait réservé aux jeunes ayant travaillé deux ans dans les trois dernières années. »
« Ces derniers ne peuvent pas en bénéficier aujourd'hui, sauf s'ils ont une charge de famille (comme pour le RMI avant). »
Oui car comme le RMI était injuste autant garder ce bon principe.
« Ce choix a été fait pour ne pas ouvrir le droit à un revenu minimum dès dix-huit ans. »
Bah oui voyons, ils pourraient manger et se loger, quand-même ça sera un aberration !
La commission pour la jeunesse a souligné dans le Livre vert un phénomène de « discrimination » : une personne de 24 ans placée dans la même situation professionnelle (à 3/4 temps, par exemple) qu'une personne de 26 ans, n'a pas accès au complément de revenu apporté par le RSA.
Comme une personne de 18 à 23 ans d’ailleurs…
Elle propose donc d'offrir le bénéfice du RSA « dans sa partie accordée aux salariés en activité, ne comprenant aucun élément de revenu minimum ». Il s'agit « de prendre acte du fait qu'une fraction de la population âgée de moins de 25 ans n'appartient plus à la catégorie “ jeunes ” et est confrontée à des difficultés d'adulte ».
Une fraction très très élevée alors, car avec 19,2% des étudiants qui travaillent plus ceux en apprentissage, ainsi que ceux qui ont finis leurs études, une très grande majorité des jeunes de 18 à 25 ans ont déjà toutes les responsabilités d’une vie d’adulte.
Pour indication, sans redoublement grosso-modo :
Bac = 18 ans
BTS / DUT = 20 ans
Licence = 21 ans
Master = 23 ans
Rappelons aussi que hors de l’agglomération parisienne, qui bien souvent constitu le modèle de réflexion des politiques, en campagne, les « jeunes » partent de chez leurs parents après le bac, même lorsqu’ils font des études.
« Une incitation au travail
C'est cette approche qui est envisagée par le gouvernement. La proposition, qui fait actuellement l'objet d'études d'impact, serait de réserver le RSA aux jeunes ayant travaillé deux ans dans les trois dernières années (il reviendrait à Pôle emploi de le mesurer). »
25-3 = 22 ans
24-3 = 21 ans
23-3 = 20 ans
22-3 = 19 ans
21–3 = 18 ans
Cette mesure s’adresse donc plutôt aux jeunes de 21 à 25 ans…
« Le critère de deux ans est en revanche suffisamment contraignant pour s'assurer que les jeunes bénéficiaires sont des actifs insérés sur le marché du travail.
Le gouvernement voudrait éviter que des jeunes en emploi bénéficiaires du RSA (au titre du complément d'activité) perçoivent à nouveau la prestation (« RSA socle » correspondant à l'ex-RMI) quand ils perdent leur emploi et que leurs droits à l'assurance-chômage sont épuisés.
Objectif : convaincre la majorité parlementaire qu'il ne s'agit pas d'un RMI jeunes mais bien d'une incitation au travail. »
Oui car on le sait bien, les jeunes ne veulent pas travailler…il faut donc s’assurer que ceux que l’on va aider soi de vraies bonnes personnes…
De plus, pourquoi continuer de les soutenir quand ils auront perdus leur emploi, alors qu’ils seront installés et auront des charges importantes, retournez donc chez vos parents après en être partis pendant 3 ans…
Pourquoi ces 25 ans ? Nous avons démontrez au dessus que cela ne correspond même pas à l’âge théorique de l’arrêt des études, mais bien 2 ans plus tard. De plus, les aides accordées aux étudiants (crous) sont généralement inexistantes pour les classes moyennes, et nous retrouvons dans cette tranche les 19% d’étudiants qui travaillent pour payer leurs études…
« La réforme serait appréciée des syndicats, au premier rang desquels la CFDT, qui défend depuis le début le RSA et demande qu'il soit ouvert « à tous les jeunes salariés ». »
Il ne faudrait surtout pas penser à ceux, qui en sortant des études cherchent du travail mais n’en trouvent pas…


En somme une action de façade qui ne modifie rien aux problème de fond de la précarité pour les jeunes qu'ils aient fait des études ou non.
Cela a quand même amené une amie à me dire : je trouve pas de travail alors je vais faire mes enfants maintenant, comme ça ça sera fait avant mes 25 ans et j'aurai le RMI...
C'est extrême mais démontre un réel problème...

mardi 15 septembre 2009

Guérilla marketing en images

Un monde de créativité et d'imaginaire s'offre à nous. Attention cependant à la surchauffe, à ne pas trop utiliser au risque de perdre de l'impact (et de faire hurler les anti-pubs)




samedi 12 septembre 2009

Aujourd'hui sur le tableau magnétique : le 9/09/2009



J'ai beaucoup appréciée cette publicité pour la neufbox trouvée dans le 20min au petit matin du 9 septembre 2009...

C'est une occasion qui ne se présente qu'une fois par siècle, ça aurai été dommage de ne pas en profiter pour cet FAI récemment racheté par SFR passant d'une identité bleue à une identité rouge...

Cette créa simplisme arrive donc facilement à son but et a même réussi à faire sourire plus d'une personne à côté de moi dans le métro.

Un bravo donc pour cette campagne ad-hoc !

vendredi 11 septembre 2009

le 11 septembre

Un petit mot pour le 11 septembre, parce que ça a quand même changé le quotidien de nos informations et des risques ressentis... quelques réflexions au sujet de cette catastrophe :


• Quand on sera grands-parents, nos petits enfants nous dirons "Tu étais née le jour où les twin towers sont tombées ?"


• Oui j'étais née, et je me souviens bien qu'on y croyais pas en rentrant, c'était sur toutes les chaînes, nous sommes restés toute la soirée devant la tv... stupéfaits...


• C'est dans ce genre de situation que se révèlent les vrais comportement, et je pense que nul ne sait ce qu'il aurait fait ce jour là...